Retour, escale à Miami
Navettes Quito sud à Quito nord. A chaque rencontre, nous nous disons « Ah qu’ils sont sympas les gens d’ici ! ». Nous préférons definitely la montagne à la côte !
Bus Quito à Otavalo. Buritos au resto mexicain où le gérant reconnaît PE et nous parle avec affection. Très sympa cet homme, il nous fait même une réduction des taxes pour notre repas.
Marché d’Otavalo. Internet au cyber habituel.
Le soir à Chilcapamba, nous retrouvons toute la famille, ainsi que Dolores qui est rentrée du Pérou avec Sylvain (ancien volontaire comme PE) et Sébastien. Dîner auprès du feu, après avoir épandu un peu d’engrais sur les cultures.
Le lendemain, nous partons avec Sylvain, Sébastien, Violetta, Rusty et Petit Loup vers la cascada seca. Nuestra ultima caminata. Ciel bleu, petit cours d’eau limpide au milieu d’un paysage bucolique verdoyant. J’apprécie chaque minute qui passe. Mais comme toujours, les bonnes choses ont une fin et nous repartons. En chemin, photos de sauts et de lilliputiens, puis nous ramassons quelques pierres ponces.
Almuerzo abajo, y hasta luego a toda la familia ! Pour de bon cette fois, nous ne reviendrons plus ! Au revoir à la communauté de Chilcapamba, et à sa route pavée bordée d’eucalyptus. Des souvenirs plein la tête, pleins les yeux et plein le nez ; c’était le pied… une chose est sûre, nous ne prenons pas les jambes à notre cou pour partir.
Sur un coup de tête, halte prolongée à Otavalo (internet, poste, achat de hamac). Bus pour Quito.
Dernière soirée : chez Claudio et Sulema à Quito. Elizabeth nous laisse sa chambre ! [...]
A l’heure qu’il est, si PE n’a pas eu de problème à cause de son visa périmé, il doit être à quelques centaines de kilomètres derrière mois dans le ciel après une courte escale à Bogota. Quant à moi je suis toujours dans l’avion, la nuit est tombée. Ou plutôt nous avons fui le soleil : il est parti vers l’Ouest tandis que nous filons vers l’Est.
A ma droite, le hublot. A ma gauche, une française qui revient d’un voyage au Belize, Honduras, Guatemala sur les traces des Mayas. Devant moi, Céline. Nous venons de trinquer (avec un bon vin du Chili) à nos étonnantes retrouvailles ! [...]
Il me reste à raconter l’escale à Miami. Après avoir passé la douane, récupéré les bagages en soute, les avoir déposés au bon endroit et avoir pu sortir sans encombre de l’aéroport, j’attends le bus pour aller à South Beach (Coconut Drive), l’endroit le plus sympa de la ville apparemment). Rencontre d’un businessman de Las Vegas, puis d’un français de Paris qui n’a malheureusement que 2 heures hors de l’aéroport. Dommage, on aurait pu faire route ensemble mais il devra se contenter d’un tour en bus dans la ville. Dans le bus, mon voisin de devant est québeccois (encore un ! je n’en aurai jamais vu autantà l’étranger que pendant ce voyage !) et se rend aussi à la plage. Perfecto ! Nous continuons notre route avec le businessman de Las Vegas qui nous guide et nous laisse même un plan de Miami.
Cette ville est, comme on s’y attend, pleine de latinos. On y parle autant espagnol qu’anglais, si ce n’est plus. Cuba n’est qu’à 3 heures de bateau. De nombreux cubains viennent chercher du travail ici, je suppose. On les retrouve comme chauffeurs de bus, de taxi, serveurs dans les restos. Leur façon d’adresser la parole est empreinte d’un brin de violence qui me rappelle vaguement les indiens du nord de l’Inde. Dans leur comportement, un zeste de nonchalance, qui semble commun aux gens de la côte… (peut-être partout dans le monde, finalement…). Cette ville n’est pas de celles qui m’attirent et je n’aimerais nullement y vivre. Par contre, je suis ravie de cette belle opportunité de la découvrir lors d’une escale ! En compagnie donc de Martin, quebeccois, prof d’histoire géo/hist des religions/éthique/anim pasto à Montreal. Nous sommes arrivés à Quito exactement le même jour, le 6 juillet, et repartons le même jour, le 19 août ! Il a tellement aimé les Galapagos qu’il en a repoussé son départ et y est resté 20 jours. Décidément, ces îles font rêver ! (le prix un peu moins…)
Après un bon lunch face à la mer, nous
nous baignons à tour de rôle (bien pratique pour garde les sacs, sinon je ne sais pas si
j’aurais pu me baigner… en général, je fais confiance aux gens pour garder les affaires, mais ici, beaucoup moins). Je savoure cet instant de baignade à Miami, entre deux vols. L’eau est bonne,
presque trop chaude. Le soleil tape. Il me sèche rapidement et il est déjà temps de repartir à l’aéroport. Martin a la chance de pouvoir rester 2 heures de plus. Ce n’est pas tous les jours qu’on
prend l’avion avec un maillot de bain sur soi et les pieds pleins de sable ! Le voyage aura duré jusqu’au bout ! [...]
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